Pour plus d'informations sur la couverture de l'indemnisation des travailleurs, veuillez vous référer à cet article.
Publié initialement le 13 mars 2020
Mise à jour du 24 mars 2020
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) ayant déclaré que le nouveau coronavirus (COVID-19) était une pandémie, les employeurs canadiens doivent se préparer au pire et prévoir comment répondre aux diverses questions liées à l'emploi qui pourraient se poser si le virus continuait à se propager.
Nous présentons ci-dessous des réponses générales à certaines des questions que se posent nos clients en cette période de pandémie de grippe COVID-19 concernant la couverture de l'invalidité de courte durée (ICD) et l'absence.
Questions et réponses sur l'invalidité de courte durée
Ce qui suit se rapporte à la façon dont TeksMed gérera, évaluera et fournira des conseils pour payer les services.
Périodes de quarantaine
Les périodes de quarantaine sont-elles considérées comme une absence médicalement justifiée dans le cadre des MST ?
Les prestations d'invalidité de courte durée sont là pour aider vos employés lorsqu'ils ont un problème de santé. une blessure ou une maladie qui les empêche de travailler.
Un salarié peut prétendre à des prestations d'invalidité de courte durée à condition qu'il devienne malades ou présentant des symptômes et/ou dont le test est positif pour le COVID-19, et ils ne peuvent pas travailler à domicile. Le facteur déterminant pour l'acceptation d'une ICD est la maladie, et non simplement l'auto-quarantaine ou l'auto-isolement. En d'autres termes, un employé doit être malade pour bénéficier de prestations d'ICD. Si un employé ne travaille pas parce qu'il s'est auto-quarantiné ou auto-isolé (tout comme ses collègues et/ou voisins qui suivent les directives de santé publique de rester à la maison par précaution) mais qu'il n'est pas malade ou ne présente aucun symptôme, il n'y a pas de demande de prestations d'invalidité.
Pour clarifier, les prestations d'ICD ne sont pas payables si un employé est mis en quarantaine par un médecin ou un responsable de la santé publique, ou s'il s'isole lui-même (volontairement ou sur ordre de son employeur), mais qu'il ne présente pas de signes de COVID-19 ou qu'il n'a pas été testé positif pour cette maladie.
Quelle est la durée de la période d'auto-quarantaine ?
Actuellement, la période d'auto-quarantaine est de 14 jours. Si la personne présente des symptômes à n'importe quel moment de cette période, celle-ci peut être prolongée.
Délais de carence
Renoncez-vous à la période d'attente pour les demandes de prestations STD COVID-19 ?
Oui, à condition que l'employé soit testé positif au COVID-19.
Fermeture des lieux de travail
Un lieu de travail peut être fermé par précaution (et non parce que des employés ont été exposés ou sont malades). Les employés pourront-ils bénéficier d'une ICD ?
Non. Un lieu de travail qui ferme ses portes ou demande à ses employés de rester chez eux alors qu'ils n'ont pas besoin de soins médicaux prend une décision commerciale indépendante.
Exclusions
Les accords d'invalidité contiennent-ils des exclusions ou des limitations concernant les maladies pandémiques ?
En règle générale, les conventions d'assurance STD ne contiennent pas d'exclusions spécifiques pour les maladies pandémiques. Par conséquent, vos employés devraient être couverts par le COVID-19, le cas échéant.
Exigences en matière de preuves médicales
TeksMed exigera-t-il une preuve médicale pour justifier une absence due à COVID-19 ?
Pas pour le moment. Compte tenu de la pression croissante exercée sur nos cliniques médicales et nos hôpitaux en raison de l'urgence sanitaire mondiale, TeksMed n'exigera pas, dans un premier temps, de déclaration du médecin traitant dans le cadre d'une demande de remboursement de MST si l'absence est due à des symptômes du COVID-19, à un diagnostic clinique du virus ou à un ordre de quarantaine.
En l'absence d'une déclaration du médecin traitant, TeksMed exige une confirmation des symptômes et de tout traitement médical reçu pour l'affection en question. En conséquence, un COVID-19 Déclaration du demandeur sera délivrée pour être complétée et renvoyée.
Toutefois, une fois que le demandeur a été autorisé à reprendre le travail, une confirmation médicale appropriée sera obtenue pour des raisons de sécurité.
TeksMed peut-il me dire si l'un de mes employés est atteint du COVID-19 ?
Comme pour tout autre diagnostic, TeksMed respecte la vie privée et la confidentialité de vos employés, et c'est pourquoi TeksMed ne partage pas ces informations. Les professionnels de la santé sont tenus de signaler la présence ou la suspicion de COVID-19. Il peut vous être demandé d'aider à identifier les personnes potentiellement exposées. TeksMed peut vous communiquer le nombre d'incidences s'il y a suffisamment de demandes pour empêcher l'identification des employés concernés.
Pas de couverture de l'invalidité de courte durée
Les employés ont-ils droit à des indemnités de congé de maladie ?
Les employés qui s'absentent du travail en raison d'une maladie causée par COVID-19 peuvent avoir droit à des prestations dans le cadre d'une politique existante en matière de congés de maladie. La maladie causée par COVID-19 doit être traitée de la même manière que toute autre maladie ; les critères d'éligibilité et les exigences de toute politique en matière de congés de maladie doivent être appliqués à ces cas comme ils le seraient dans toute autre circonstance.
Devons-nous continuer à payer les employés mis en quarantaine/isolés ?
Il peut arriver que des employés soient soumis à l'isolement ou à la quarantaine, mais ne présentent pas eux-mêmes de symptômes. Si la politique de votre entreprise en matière de congés de maladie est formulée en termes vagues, les prestations peuvent toujours être versées dans ces situations. Si votre politique ne prévoit pas explicitement de couverture pour de tels événements, vous pouvez envisager de prolonger temporairement les prestations pendant cette pandémie particulière, plutôt que d'obliger les employés à faire appel à l'assurance-emploi (si elle est disponible). Par ailleurs, les employeurs peuvent permettre aux employés d'utiliser leurs vacances pour couvrir leurs absences ou de rattraper le temps perdu à une date ultérieure. Si un travailleur est mis en quarantaine mais qu'il est encore en mesure de travailler, il pourrait être autorisé à travailler à domicile, dans la mesure du possible.
Les employeurs doivent reconnaître que les politiques et les attentes concernant l'absentéisme des employés, y compris les politiques relatives aux congés de maladie, doivent rester réalistes dans les circonstances uniques de cette pandémie et ne doivent pas être de nature punitive. Par exemple, exiger un certificat médical des employés malades présentant des symptômes semblables à ceux de la grippe pendant une crise sanitaire nationale - alors que le système de santé canadien est considérablement sollicité - peut s'avérer irréaliste.
Existe-t-il des allègements en matière d'assurance-emploi (AE) pour les employés qui doivent s'isoler ?
Si les prestations de maladie payées par l'entreprise ne sont pas disponibles ou sont épuisées, les employés peuvent avoir droit à des prestations en vertu de la loi sur l'assurance-emploi (Employment Insurance Act, Act). Les salariés victimes d'une blessure, d'une maladie ou d'une mise en quarantaine qui réduit leur rémunération hebdomadaire normale d'au moins 40% ont droit aux prestations de maladie de l'assurance-emploi en vertu de la loi, à condition qu'ils aient accumulé un nombre suffisant d'heures assurables.
Le le gouvernement fédéral a annoncé Le 11 mars 2020, le gouvernement fédéral a annoncé qu'il renonçait à la période d'attente obligatoire d'une semaine des prestations de maladie de l'assurance-emploi pour les travailleurs qui sont en quarantaine ou à qui l'on a conseillé de s'auto-isoler en raison de l'épidémie de COVID-19. Toutefois, il ne semble pas couvrir l'auto-isolation volontaire, ni indiquer quelles preuves sont nécessaires pour bénéficier de l'exemption.
Questions générales et réponses
Vie privée
Si un employé se fait porter pâle, puis-je lui demander s'il pense avoir le COVID-19 ?
Les lois sur la protection de la vie privée dans le secteur privé obligent les employeurs à ne collecter que le minimum d'informations personnelles nécessaires pour répondre à un besoin professionnel. Un employeur peut savoir si un employé ne peut pas venir travailler pour cause de maladie. Toutefois, l'employeur ne doit pas demander le diagnostic spécifique de l'employé, y compris s'il s'agit d'un COVID-19.
Pour certains employeurs, des protocoles spécifiques sont en place pour les maladies infectieuses. Ces protocoles peuvent être renforcés en fonction des circonstances. Les employeurs doivent s'assurer que tous les protocoles de signalement sont communiqués clairement si cela s'applique à eux.
Refus de travailler
Un salarié peut-il refuser de travailler ?
En vertu de la législation sur la santé et la sécurité au travail, la plupart des travailleurs ont le droit de refuser de travailler s'ils estiment qu'un aspect de leur lieu de travail est "susceptible de mettre en danger" leur santé ou leur sécurité. Les employés qui craignent d'être exposés au COVID-19 sur leur lieu de travail peuvent refuser de travailler en vertu de cette législation.
Certains salariés sont exemptés du droit de refuser de travailler mentionné ci-dessus. Il s'agit des personnes dont le travail est intrinsèquement dangereux ou dans des circonstances où le refus de travailler mettrait en danger la vie, la santé ou la sécurité d'autrui. Il s'agit par exemple des premiers intervenants, tels que les policiers, les pompiers et les auxiliaires médicaux, ainsi que des personnes travaillant dans un hôpital. Ces exceptions peuvent être compliquées et chaque situation doit être évaluée individuellement.
Cessation d'activité
Un employeur peut-il licencier un employé en raison d'une maladie, telle qu'un coronavirus ?
Non, les employeurs ne peuvent pas licencier ou discriminer un employé en raison d'un handicap physique (y compris une maladie) en vertu de la législation sur les droits de l'homme. Les employeurs sont tenus de prendre des mesures d'adaptation à l'égard de l'employé jusqu'à ce qu'il en résulte une "contrainte excessive".
Veuillez noter que la pandémie de COVID-19 est un événement mondial en constante évolution qui peut avoir un impact sur la position du gouvernement du Canada. Des mises à jour seront donc fournies lorsque de nouvelles informations seront disponibles.
Pour plus d'informations sur la gestion de l'invalidité de courte durée et les questions d'indemnisation des travailleurs, n'hésitez pas à contacter TeksMed à l'adresse suivante [email protected].
Pour vous aider davantage, veuillez consulter notre article complémentaire, "COVID-19 - Couverture de l'indemnisation des travailleurs"qui présente certaines des questions et réponses émergentes.